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In this paper we describe the development and evaluation of a visual analytics tool to support historical research. Historians continuously gather data related to their scholarly research from archival visits and background search. Organising and making sense of all this data can be challenging as many historians continue to rely on analog or basic digital tools. We built an integrated note-taking environment for historians which unifies a set of func-tionalities we identified as important for historical research including editing, tagging, searching, sharing and visualization. Our approach was to involve users from the initial stage of brainstorming and requirement analysis through to design, implementation and evaluation. We report on the process and results of our work, and conclude by reflecting on our own experience in conducting user-centered visual analytics design for digital humanities. International audience

Les bibliothèques entretiennent certaines ressemblances avec les sites archéologiques. En particulier celles qui possèdent des fonds patrimoniaux. Leur histoire est celle des apports successifs qui les ont constituées. Mon propos sera ici d’examiner, en empruntant mes exemples aux ouvrages imprimés entre 1455 et 1500, les éléments matériels dont les livres sont porteurs, au-delà de leur contenu textuel. Il ne sera donc pas question de leur genèse typographique, mais de toutes les traces d’interventions humaines (reliures, ex-libris, décors, notes manuscrites, cotes…) à partir du moment où les cahiers de l’exemplaire « en blanc » ont quitté la presse. Dans le cadre de l’École d’été « Bibliotheca Digitalis » trois conférences publiques (en français) ont été organisées à la Médiathèque Louis-Aragon du Mans. International audience

Avec les participations de Sophie Renaudin (Médiathèque Louis-Aragon du Mans) et de Sylvie Tisserand (Bibliothèque du Prytanée nationale militaire, La Flèche) International audience

With the collaboration of Pierre-Yves Buard – Research officer, MRSH of Caen-Digital cluster, University of Basse-Normandie International audience

Le projet européen Iperion regroupe un ensemble d'acteurs européens offrant des services d'infrastructure pour l'étude du patrimoine matériel sous la forme d'équipements fixes ou mobiles. Ces différents services génèrent potentiellement de grandes quantités de données qu'il est nécessaire de gérer et documenter. En particulier, il semble utile de travailler à la constitution d'un réservoir de telles données qui soit consultable par une large communauté de chercheurs, notamment en sciences humaines. On peut ainsi penser au rôle que peuvent jouer des analyses précises d'une oeuvre pour un historien des arts qui souhaite étudier l'évolution de la technique d'un peintre par exemple. La mise en place d'une telle infrastructure de données réutilisables dans le domaine du patrimoine matériel se heurte cependant à plusieurs difficultés que nous essayons de réduire au sein du projet Iperion. Tout d'abord, il n'est pas nécessairement dans la culture du déploiement des équipements eux-mêmes d'envisager une réutilisation large des données. Le scénario de base est souvent celui d'un chercheur qui va conduire une analyse ciblée d'un objet patrimonial, pour ensuite exploiter lui-même les résultats correspondants et passer à l'analyse suivante, sans se préoccuper d'une réutilisation des données produites. Ensuite, du point de vue des formats de données, on observe l'absence de réels standards de représentation communs aux différents types d'équipements. On se retrouve ainsi à devoir gérer des données propriétaires qui dépendent principalement des constructeurs des équipements. Enfin, se posele problème complexe des droits d'utilisation qui combinent un ensemble de difficultés liées au statut des oeuvres elles-mêmes, aux règles régissant l'équipement, mais aussi à la volonté de partage du chercheur qui a effectué le recueil initial des données. Dans ce cadre, notre objectif est de mettre en place une démarche d'analyse de l'état des lieux et de proposition de principes communs de gestion des données au sein du projet. Il s'agirait ainsi de préfigurer une charte de gestion des données applicable à la future infrastructure européenne E-RIHS, en collaboration avec l'infrastructure numérique DARIAH en sciences humaines. Nous avons ainsi recueilli les réponses des différents partenaires du projet concernant à la fois les modes de gestion des équipements, et le statut des jeux de données disponibles. La variété des réponses obtenues montre déjà que seules des recommandations génériques pourront être produites à l'échelle européenne, et nous esquisserons quelques propositions dans ce sens. Laurent Romary est directeur de recherche à Inria où il mène des recherches dans le domaine des humanités numériques et plus particulièrement sur la modélisation et la représentation de données en sciences humaines et sociales. Depuis plusieurs années, il a contribué à la définition des politiques d'information scientifique du CNRS, de la société Max Planck et d'Inria, où il a contribué notamment à la définition d'une obligation de dépôt en archives ouvertes dans HAL. Il a aussi participé de longue date à la définition et à l'évolution des directives de la TEI (Text Encoding Initiative), notamment comme membre, mais aussi comme président du conseil technique de la TEI, et préside le comité 37 de l'ISO (Organisation international de normalisation). Il dirige l'infrastructure Européenne DARIAH pour le développement de méthodes numériques en sciences humaines et sociales. https://cv.archives-ouvertes.fr/laurentromary International audience

International audience

If citation is a common practice for publications, it is relatively new for data especially in SSH. This paper will present the work carried out during the SSHOC project about data citation in general and more precisely how to make them actionable. International audience

Bibliographic data can be produced by different kind of people, responding to different purposes. An author can provide information about the origin of a quotation; a bookseller can offer the reader a catalogue of his supply; a printer handles the exact accounts of his stock; a librarian needs a file showing the precise location of a specific copy… From archives to printed books, we will try to give an overview of the different sources which can provide bibliographic data. International audience

Europe has a long and rich tradition as a centre of research and teaching in the arts and humanities. However, the huge digital transformation that affects the arts and humanities research landscape all over the world requires that we set up sustainable research infrastructures, new and refined techniques, state-of-the-art methods and an expanded skills base. Responding to these challenges, the Digital Research Infrastructure for Arts and Humanities (DARIAH) was launched as a pan-European network and research infrastructure. After expansion and consolidation, which involved DARIAH’s inclusion in the ESFRI roadmap, DARIAH became a European Research Infrastructure Consortium (ERIC) in 2014. The Horizon 2020 funded project DESIR (DARIAH ERIC Sustainability Refined) sets out to strengthen the sustainability of DARIAH and help establish it as a reliable long-term partner within our communities. Sustaining existing digital expertise, tools, resources in Europe in the context of DESIR involves a goal-oriented set of measures in order to first, maintain, expand and develop DARIAH in its capacities as an organisation and technical research infrastructure; secondly, to engage its members further, as well as measure and increase their trust in DARIAH; thirdly, to expand the network in order to integrate new regions and communities. The DESIR consortium is composed of core DARIAH members, representatives from potential new DARIAH members and external technical experts. The sustainability of a research infrastructure is the capacity to remain operative, effective and competitive over its expected lifetime. In DESIR, this definition is translated into an evolving 6-dimensional process, divided into the following challenges:•Dissemination•Growth•Technology•Robustness•Trust•EducationWith our poster, we would like to show how the project helps sustaining DARIAH. Within DESIR, dissemination is the ability to communicate DARIAH’s strategy and benefits effectively within the DARIAH community and in new areas, spreading out to new communities. Through the international workshops held at Stanford University and at the Library of Congress, DARIAH has been introduced to many non-European DH scholars. These events were an important first step to foster international cooperation between US and European colleagues as well as a catalyst for ongoing collaborations in the future. A third workshop took place in Canberra at the Australian Research Data Commons in March 2019.DARIAH has currently 17 members from all over Europe. Nevertheless, efforts should be made to include as many countries as possible to bring in and scale, to a European level, even more state-of-the-art DH activities.Six candidates ready for building strong national consortia have been identified, enabling a substantial expansion of DARIAH’s country coverage. Additionally, thematic workshops are organised in each country as well as tailored training measures.DESIR widens the research infrastructure in core areas which are vital for DARIAH’s sustainability but are not yet covered by the existing set-up. As DARIAH expands across Europe, continuously enhancing and further developing the ERIC exceeds DARIAH’s internal technological capacities. Two notable results were achieved so far: firstly, the publication of a technical reference as a result of a workshop organised in October 2017 with CESSDA and CLARIN. It’s a collection of basic guidelines and references for development and maintenance of infrastructure services within DARIAH and beyond, addressing an ongoing issue for research infrastructures, namely software sustainability. Secondly, the organisation of a Code Sprint, focusing on bibliographical and citation metadata, which helped shaping DARIAH’s profile in four technology areas (visualisation, text analytic services, entity-based search and scholarly content management). Another Code sprint is expected to take place in Summer 2019.Another output is the implementation of a centralized helpdesk. This helpdesk is hosted by CLARIN-D and the solution of integration within the existing DARIAH website was the creation of a WordPress plugin. This plugin is used to connect our website with the OTRS server and allows the creation of issues easily by users unfamiliar with OTRS.Sustaining a research infrastructure involves also two important aspects: trust and education. For DARIAH, it is crucial to increase trust and confidence from its users. In DESIR we develop recommendations and strategies accordingly, targeting new cross-disciplinary communities, based on the results of a survey and interviews addressed to the scientific community, with different levels of approach - national, institutional and individual.In addition, education is a key area and the project contributes to the ongoing discussions about the role and modalities of training and education in the development, consolidation and sustainability of digital research infrastructures. We believe that investing time and efforts into training and educating users is a way of securing the social sustainability of a research infrastructure. International audience

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